đ§đ» đ©đŸâ𩰠Le 25 novembre, câest la JournĂ©e internationale pour l’Ă©limination de la violence Ă l’Ă©gard des femmes (et des filles).
đ Depuis dĂ©but novembre (mois de la libĂ©ration de la parole sur les violences: harcĂšlement scolaire, violences faites aux filles et aux femmes), jâaccueille au CDI du collĂšge lâexposition « Les violences, parlons-en! ».
Ce fabuleux outil dâĂducation aux MĂ©dias et Ă lâInformation prĂȘtĂ© pendant une petite semaine par lâassociation « Avenir des CitĂ©s » a permis de sensibiliser les Ă©lĂšves hors cadre cours (la parole est plus libre) et en format groupe-classe (5Ăšme SEGPA de M Ahadar).
Les sessions de mĂ©diation pendant lâaccueil mĂ©ridien ont Ă©galement fait mouche: en petit comitĂ©, les Ă©lĂšves prennent plaisir Ă confronter leurs idĂ©es, leurs opinions.
En groupe CVC en co-animation avec Mme Norroy, CPE et Carla, AED, de beaux moments pĂ©dagogiques ont eu lieu. Ce projet se prolongera dâailleurs jeudi 5 dĂ©cembre au CDI.
Je prĂ©sente lâexpo en la contextualisant et je laisse les Ă©lĂšves choisir 2 ou 3 kakĂ©monos en fonction de leur sensibilitĂ©, de leurs centres dâintĂ©rĂȘt. Les garçons que jâai sensibilisĂ©s ont notamment choisi les panneaux « violences sexistes et sexuelles », « discrimination liĂ©e Ă lâorientation sexuelle » et « emprise au sein dâun couple hĂ©tĂ©ro » đ. Et ils se sont exprimĂ©s Ă ce sujet!!
đ Fruit du travail autour de lâĂ©galitĂ© F-G? Effet procĂšs de Mazan? Effet « on Ă©duque nos garçons »? GĂ©nĂ©ration post #MeToo? Certainement un peu tout cela et plus encore⊠Je suis bien sĂ»r consciente quâil y a toujours beaucoup de travail cĂŽtĂ© dĂ©construction de la masculinitĂ© toxique. Ce que je peux dire, câest quâun garçon de 3Ăšme qui sâest exprimĂ© pendant la mĂ©diation CVC a rĂ©digĂ© un texte est revenu me voir le lendemain pour terminer son topo trĂšs personnel sur les violences sexuelles. Bravo Ă lui!
Je compte bien rĂ©emprunter cette expo pour commĂ©morer le 8 mars đ (les personnes qui tĂ©moignent sur les panneaux sont des gens du territoire de proximitĂ©).
Je prolonge lâeffet vertueux des Ă©changes avec les Ă©lĂšves grĂące Ă lâexposition « Et dire que nous sommes Ă©gaux! » (tĂ©moignages de personnes du territoire Ă©galement, certains ados les connaissent) visible au CDI tout le mois de novembre. Belle sĂ©ance rĂ©flexive (notamment des garçons) mercredi 20 novembre avec la 4Ăšme C de Mme Gascon.
đŠLes lignes bougent!! đ€©
đ Le 25 novembre, câest ruban blanc ou accessoire blanc! đ Les Ă©lĂšves pourront sâexprimer par post-it sur lâarbre de la citoyennetĂ© dans le hall du collĂšge. Les travaux Ă©crits et graphiques seront valorisĂ©s sur le site de lâĂ©tablissement.
đș Se mettre en mode « ruban blanc » Ă partir de lundi 25 novembre nous identifie comme alliĂ©.Ă©.s des femmes (et filles) confrontĂ©es dans le đ entier Ă la violence endĂ©mique.
đĄMais au fait, pourquoi cette temporalitĂ© « 25 novembre-6 dĂ©cembre » pour arborer une touche de blanc (et agir, parler, Ă©duquer, dĂ©battre, notamment dans nos Ă©tablissements scolaires)?
đLe 25 novembre a Ă©tĂ© choisi par l’ONU en 1999 comme journĂ©e internationale de lutte contre les violences faites aux femmes en mĂ©moire des sĆurs Mirabal engagĂ©es contre la dictature en RĂ©publique dominicaine. Elles ont Ă©tĂ© emprisonnĂ©es et torturĂ©es suite Ă leurs actes militants. Elles furent assassinĂ©es le 25 novembre 1960.đđœââïžđđœââïžđđœââïž
đ Et quid du ruban blanc? đ”đ»ââïž
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Le ruban blanc est LE symbole international de lutte contre les violences commises Ă lâĂ©gard des femmes.
Il est est nĂ© au Canada en 1991. Cette initiative fait suite au massacre de 14 jeunes femmes, le 6 dĂ©cembre 1989, Ă l’Ăcole Polytechnique de MontrĂ©al. Lâassassin ( Marc LĂ©pine ) a tuĂ© les Ă©tudiantes de la classe, aprĂšs avoir fait sortir les garçons, en criant:
« Vous ĂȘtes des femmes, vous allez devenir ingĂ©nieures. Vous
nâĂȘtes toutes quâun tas de fĂ©ministes, je hais les fĂ©ministes »
Mme Bertiaux, professeure documentaliste, référente égalité Filles-Garçons